Au IXème siècle, la région est repeuplée avec des Espagnols grâce au système de l’aprision institué par Charlemagne. Ainsi les espagnols qui refusent la domination musulmane dans leur pays ou qui ont guerroyé contre les Sarrasins peuvent ou bout de trente ans devenir propriétaires de terres abandonnées à condition de les reconstituer ou de les défricher. Le surnom en est resté aux Thézanais que l’on appelle encore aujourd’hui « Lous Espanyols ».
Le premier seigneur de Thézan, un des principaux de la vicomtie de Béziers, était Alfaric Guillem qui vivait au XIème siècle et possédait plusieurs fiefs et châteaux. Son fils, Arnald épousa Mathilde Athon, fille du Vicomte de Béziers.
En 1209, il ne voulut pas se soumettre à Simon de Montfort et donna pour caution un chevalier appelé Pons de Thézan.
En 1221, les habitants de Thézan furent excommuniés.
Le 14 octobre 1226, Pons de Thézan et Pierre de Corneilhan prêtèrent serment de fidélité au Roi, devant l’Evêque de Béziers en la chapelle d’Aspiran de Ravanès située près du domaine.
En 1247, Guillem, fils de Pons assista à l’abdication du dernier Vicomte de Béziers.
En 1287, Pons reçu l’ordre du Roi de fortifier le château de Thézan.
En 1300, Jean de Levis devint maître du château et le vendit au seigneur Bringuier de Saint-Geniès.
En 1301, les habitants de Thézan l’achèteront pour 2200 livres. Puis les grandes compagnies commirent de nombreux ravages dans la région à tel point qu’en 1361 on n’osa pas sortir des remparts pour faire les vendanges.
Au XVIème siècle, Thézan a été très convoité et assiégé à maintes reprises, principalement en 1587 par le Maréchal de Joyeuse et en 1588 par le Duc de Montmorency.
Pour ce qui est de l’histoire de Thézan, il existe deux ouvrages de Monsieur Aimet OURMET : Tome I « Tesano en bas Languedoc » et Tome II « Thézan-les-Béziers, c’était le bon temps » et l’ouvrage de Monsieur Roger Guy « L’histoire de Thézan-les-Béziers ». Ces documents sont consultables à la médiathèque Fernand Roques.